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Nos jours rallongent...
26 juin 2006

Prendre l'air

Tu as vu tellement d’étoiles et de rêves
Senti si souvent sur toi les regards
Mes yeux il faudra que tu les crèves
Si tu ne veux pas que sur toi ils s’égarent

A quelle importance peut prétendre mon cœur
Et du monde à la porte duquel je me tiens
Me diras-tu un jour pour toi quelle est sa valeur
Dis, au fond de moi j’ai peur qu’il ne vaille rien

Tes mains ne sont pourtant pas si loin
Il me semble même parfois les voir m’effleurer
Je ne sais plus vraiment ce que je crains
Peut être qu’un jour elles puissent m’aimer

Mais pourtant il m’a bien parut que j’espérais
Que tu ne te lasse plus jamais de ce cœur
Qui parfois je pense ira jusqu’à t’étouffer
Il croit si souvent qu’il puisse te faire peur

Mais je me prend encore à accuser mon cœur
De choses qui ne tiennent plus qu’à mes larmes
Et si on essayait ensemble de se construire un bonheur
Peut être que l’on arrivera à faire taire ce vacarme

Mais j’ai peur que tu ne veuilles que l’illusion
J’ai bien trop de mal à rêver sans tes ailes
Laisse notre amour être aussi dur que le plomb
Cela rendra sûrement nos baisers immortels

Dis, tu sais que l’on ne pourra jamais s’écraser
Si l’on croit à jamais que tous deux on peut voler…

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